Violence basée sur le genre : des acteurs communautaires formés sur la prise en charge des victimes
Lomé, 25 mars (ATOP) – L’Association racine féminine (ARF) en collaboration avec le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF), a formé des acteurs communautaires sur la prise en charge des enfants et femmes victimes des violences basées sur le genre les 24 et 25 mars à Lomé.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de la consolidation de la paix au Togo. Il vise à amener les directeurs préfectoraux de l’action sociale et les autorités communales à maitriser le processus de prise en charge juridique des victimes des violences basées sur le genre (VBG). Il s’agit aussi de leur donner les notions de base sur la violence basée sur le genre, les différentes formes de violences et les conséquences qui en découlent. C’est d’attirer également leur attention sur leur rôle, leur responsabilité et la procédure à suivre pour prendre en charge les victimes sans être intimidés par les auteurs et complices de ces actes.
Les participants vont suivre des communications portant sur les notions de violences basées sur le genre ; la prise en charge juridique, sociale, psychologique et médicale des victimes ; les droits humains en général, les droits des femmes et des enfants (filles en particuliers).
L’adjoint au maire d’Agoè – Nyivé 1 Badagbon Kossivi a affirmé que, la mère est l’élément central de la communauté et c’est d’elle que les enfants tirent leur bien-être. C’est pourquoi, « nous avons l’impérieux devoir de protéger les mères ; quand elles sont victimes de violences, sachons que c’est pratiquement toute la famille qui est affectée » a-t-il ajouté.
Le chargé de programme de l’ARF Sitome kokou Sédoufia a estimé que si les participants à l’issue de cette formation connaissent et maitrisent les notions de droits et violences basées sur le genre, ils vont contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale à travers la prise en charge des victimes.
Le directeur préfectoral de l’action sociale de Yoto, Djante Komi, participant à cet atelier salue cette initiative qui dit-il, vient renforcer leurs compétences. Il a souligné que ces violences engendrent de nombreuses conséquences surtout psychologiques, si les victimes ne sont pas prises en charge.
ATOP/KN/KYA